Approches radicales de la métropolisation - chantiers de recherche

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Résumé d'article : Analyse critique de la démocratie participative Intervention de Michel Koebel le 6 juin 2009 – Etats généraux du sport – Strasbourg

Michel Koebel est docteur en sciences sociales et maître de conférences à l'Université de Strasbourg.

 

 

Michel Koebel insiste dans cet article sur les difficultés de mettre en place une démocratie participative autant en amont qu'en aval de cet instrument de démocratie :


1. : Dans la plupart des cas la volonté politique n’est pas claire au départ : jusqu’où les élus sont-ils prêts à prendre en compte les souhaits des citoyens ? Cette incertitude se traduit par un flou sur les moyens consacrés à l’opération ; et cela peut ensuite créer des frustrations auprès de ceux qui ont l’impression de ne pas avoir été entendus ;

2. : Pour espérer une participation, il faut bien entendu informer les citoyens ; or l’information a un coût, et un certain nombre de choix doivent être opérés pour rester dans un budget raisonnable (en effet, certains habitants interpréterons une campagne d’information comme une dépense inutile et exagérée, d’autres considérerons toujours qu’ils n’ont pas été suffisamment informés) ;

3. : Toujours dans le but d'espérer une participation, il faut aussi « intéresser » les citoyens ; or on sait combien il est difficile de convaincre les gens de participer, de venir à des réunions, de donner leur avis.


4. : De plus, la participation est « organisée » par ceux qui ont décidé de s’ouvrir au-delà du cercle habituel à l’intérieur duquel sont prises les décisions : la forme de l’organisation adoptée va avoir des conséquences importantes sur l’expression des citoyens : exposé préliminaire par un élu ou par un « spécialiste » puis débat ? Débat dirigé ou débat libre ? On peut aller jusqu’à la configuration de la salle qui peut faciliter le débat en mettant tous sur un pied d’égalité ou qui peut induire une hiérarchie par une grande estrade, des micros pour les uns pas pour les autres, etc.

 

 

Michel Koebel continue ensuite en expliquent les effets de cette participation, attendus ou non. Le principal effet attendu est de pouvoir recueillir l’avis des citoyens, un autre effet attendu est liée à une certaine idéologie de la démocratie participative : si une politique est en partie construite avec les citoyens, elle a plus de chances d’être acceptée par la population. Les effets inattendus découlent de la participation souvent trop petite en nombre et de même origine sociale ou ethnique. 



04/11/2013
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