Approches radicales de la métropolisation - chantiers de recherche

Approches radicales de la métropolisation - chantiers de recherche

Résumé d'article : Nouvelles privatisations des villes, Isabelle Baraud-Serfaty, Mars-avril 2011

Article publié dans la revue Esprit, n°3-4 (Mars-avril 2011), p. 149-167

 

De plus en plus de partenariat se crées avec des partenaires privés qui souhaitent s’inclure dans la dynamique de la création de la ville, en prendre possession et prendre possession de l’espace public.
Ce phénomène semble lié à l’évolution du mode de production de la ville, on planifie, il y a des stratégies urbaines et les entreprises embrayent le pas.

 

Avant la planification urbaine, l’évolution était gérée par un petit nombre de décideurs. Aujourd'hui, les citoyens usagers proposent et participent à la création de ces espaces. De nouveaux besoins apparaissent qui sont pris en compte par les PPP.

 

Mais la création de la ville a un coût qui ne peut pas être assumée par les usagers. Le partenaire privé finance ces coûts de production des villes, d’habitat, ce qui lui donne un pouvoir de décision sur l'espace public.


La volonté de faire également des villes durables entraîne de nouveaux modes de production, de nouvelles technologies, qui sont créées – en parti - par de grandes entreprises. Par exemple la voiture électrique permet de réduire les gaz à effet de serre, seulement il faut des bornes pour les charger, des prises sur les bâtiments. Cette technologie s’implante dans l’espace public. Cette nouvelle mode fait intervenir de nouvelles entreprises, participe à une création nouvelle dans la fabrication urbaine.

 

La ville pérenne ne peut se passer ni de l’usager, ni du partenariat avec le privé, mais la balance doit être équilibrée, et seul les collectivités ont ce pouvoir. 

 


Lien vers l’article en pdf

 



30/12/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser