Approches radicales de la métropolisation - chantiers de recherche

Approches radicales de la métropolisation - chantiers de recherche

Résumé d'article : Les formes du non-logement en France, 2013

L'article a été publié sur le site bastamag.net. L'article dresse un bilan des différentes formes d'habitat précaire et spontané en France, en s'appuyant sur un rapport de l'observatoire des inégalités paru en 2013.

 

Il distingue ainsi différentes formes d'habitat précaire, dont le point commun et l'absence de logement personnel pour les personnes concernées (actuellement entre 100 000 et 150 000 personnes en France). L'auteur pointe cependant la difficulté de recenser ces personnes, lié notamment à l'inégalité d'une partie de ces formes d'habitat.

 

L'article commence en évoquant les différents dispositifs d'hébergement officiels disponibles en France (résidences sociales, foyers de migrants ou de jeunes travailleurs, centres pour demandeurs d’asile...), qui représente environ 310 000 places. Cela reste cependant trop peu et nombre de mal-logé doivent de fait avoir recours à d'autres solutions, non-officielles quant à elles 

 

La première de toutes est l'habitat précaire ponctuel. Nommée ici « habitat de fortune », elle se caractérise par son aspect spontané et autonome, n'étant pas inscrite dans un mouvement collectif ou organisé. L'auteur cite l'exemple de « caravanes immobilisées, baraques de chantier, logements en cours de construction, locaux agricoles aménagés, mobil-homes immobilisés dans des campings »

 

Le texte pointe également la réapparition de bidonvilles en France, forme d'habitat que l'on croyait disparue. Cette forme d'habitat concerne notamment des migrants et se caractérise par des conditions de vie extrêmement précaires (absence d'accès à l'eau, à l’électricité et à l'assainissement public).

L'auteur dénonce la réponse publique sécuritaire plutôt qu'humaine vis à vis de ces quartiers, marginalisant encore un peu plus ces population fragiles.

 

L'article en vient ensuite au problème des squats Contrairement aux bidonvilles, il s'agit d'un habitat dans des logements conventionnels mais sans cadre légal.

Il convient cependant de distinguer les squats culturels et politiques, ayant une bonne visibilité car non-subis et à portée revendicatrice, des squats de pauvreté. Ces derniers, majoritaires, sont cependant non quantifiables car cachés et subis par leurs occupants.

 

Le texte évoque également l'habitat mobile. Lorsque les communes en sont occupé, cette forme d'habitat s'installe sur des terrains aménagés et contrôles. Cependant, 40% des aires d'accueil obligatoires n'ayant pas encore été réalisées, les personnes concernent doivent bien souvent investir des interstices urbains laissés libres.

Cette forme d'occupation précaire se situe généralement en périphérie des villes (terre pleins d'autoroutes, déchetterie, zones ferroviaires...)

 

L'auteur évoque encore d'autres formes d'habitat précaire : l’hébergement subi chez des tiers, le logement prolongé en terrains de camping et l’hébergement temporaire en chambre d’hôtel. Notons que celles-ci ne génèrent cependant pas de nouvelles formes urbaines car elles n'impliquent pas d'appropriation des lieux.

 


Lien vers l’article sur le site bastamag.net

 



30/12/2013
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