Approches radicales de la métropolisation - chantiers de recherche

Approches radicales de la métropolisation - chantiers de recherche

Résumé d'article : Quartiers d'origine spontanée - approche critique de la planification urbaine et régionale dans les villes d'Amérique latine et de la Méditerranée, Chryssanthi-Christy Petropoulou, 2007

Cet article est extrait de la revue Praxis, 1/2007

 

Au sein de l'article, Chryssanthi-Christy Petropoulou s'interroge sur l'existence éventuelle d'une culture alternative dans les quartiers d'habitat spontané et sur l'universalité de cette culture.

 

Au sein de ces quartiers d'habitat spontané se développe l'idée d'une « contre-hégémonie potentielle », réaction à la gestion urbaine classique. 

Cela passe notamment par l'essai de nouvelles fonctions et formes urbaines, détachées de la structure spatiale classique, qui est quant à elle programmée et contrôlée.

Or, la condition nécessaire pour que ce mode de vie alternatif devienne culture spontanée est la conscience par les populations concernées de leur existence au sein d'un mouvement urbain marginal.

 

Cela implique à la fois un fonctionnement communautaire et une autonomie vis à vis des organisations officielles telles que des partis politiques.

L'auteur distingue cependant deux types de culture liée à ces quartiers d'habitat spontané : La culture de la pauvreté, qui correspond à une précarité subie et ne peut constituer un terreau fertile pour ses habitants.

La culture de résistance, qui implique des valeurs de solidarité et de collectivité. Cette forme de culture, due à la volonté des habitants, semble quant à elle créatrice et poétique.

Il semble cependant que ces deux types de culture ne soient en fait qu'une seule et ne dépendent en fait que de l’intérêt et du point de vue de l'observateur.

 

Il déplore cependant le manque d'études comparative concernant la culture spontanée de ces quartiers. Il cite cependant plusieurs exemples dans divers endroits du globe : A Mexico, le quartier Nezahualcoyotl abrite nombre d'artistes qui contribuent à donner une image positive à cette favela. A Rio, on assiste à l’émergence d'une culture propre aux favelas, mais qui influence les artistes de l’extérieur en débordant de ses limites spatiales.L'auteur cité également l'exemple de la culture Hip-Hop, qui trouve ses créateurs et une partie de son public dans des quartiers d'habitat spontané, alors que la mouvement résulte d'une réinterprétation d'éléments de culture populaire ancienne.

 


Lien vers l’article en pdf sur le site internet de Chryssanthi-Christy Petropoulou

 



30/12/2013
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